Le plan d’Henry de Lesquen pour mettre fin à l’immigration

Voici mon plan pour régler le problème de l’immigration.

 

Je ne me prends pas pour Martin Luther King. Mais j’ai fait un rêve : les Français avaient élu à la tête de l’Etat un homme qui partageait nos convictions. Et je voudrais vous raconter ce qui s’est passé dans mon rêve.

 

Premier acte : réforme de la constitution

 

Dès qu’il prend ses fonctions, le nouveau président désigné par le destin pour sauver la France entreprend de grandes réformes pour régler le problème de l’immigration dans des conditions moralement et humainement irréprochables, comme le dit la devise de l’association Voix des Français (www.vdfr95.com). Son premier acte est de modifier la constitution par référendum pour que le peuple français recouvre l’exercice de la souveraineté.

D’abord, la loi française l’emporte sur les dispositions des traités et les normes du droit international, fût-il européen. Il n’est donc plus question que nos lois subissent la censure de la cour de justice de l’Union européenne ou de la cour européenne des droits de l’homme. Tout juge qui prétendrait le contraire se rendrait coupable de forfaiture, crime qui est réintroduit dans le code pénal.

Ensuite, l’usage du référendum est consacré et généralisé. Toute loi votée par le parlement peut être soumise à référendum par le président de la république. Un référendum d’initiative populaire a lieu pour toute proposition de loi présentée par 1 % du corps électoral.

Il est expressément disposé que la loi adoptée par référendum ne peut être censurée par le conseil constitutionnel ni par aucun autre juge, puisqu’elle émane directement du peuple.

Enfin, toute décision du conseil constitutionnel peut être cassée ou réformée par décision du président de la république, lequel soumet sa décision à l’approbation du peuple par référendum ou à celle du parlement réuni en congrès et votant à la majorité qualifiée.

 

Deuxième acte : grande loi sur l’immigration

 

Le second acte du président de la république est de soumettre au peuple, par un nouveau référendum, une grande loi sur l’immigration, qui comporte huit volets.

Primo, la législation antiraciste est abrogée en vue de rétablir non seulement la liberté d’expression, mais aussi l’indispensable liberté de discrimination.

Secundo, la préférence nationale est instituée dans tous les domaines : emploi, prestations sociales, logement…

Tertio, les contrôles aux frontières sont rétablis, le traité de Schengen dénoncé.

Quarto, le droit de la nationalité est réformé, pour que ne subsistent plus que deux voies d’accès à la nationalité française : le jus sanguinis, droit du sang, pour les enfants de parents français ; et la naturalisation par décret après vérification de l’assimilation du candidat. Les autres modes d’attribution ou d’acquisition de la nationalité française sont abrogés. En outre, le gouvernement est chargé de réexaminer le statut des millions de Français de papier et invité à les déchoir de la nationalité française en cas d’indignité, de binationalité ou de défaut d’assimilation.

Quinto, le droit de séjour des étrangers est réformé. Ceux-ci sont tous tenus de demander une autorisation de séjour, qui leur est accordée discrétionnairement par l’administration et pour un temps déterminé, lequel ne peut dépasser cinq ans, et qui est révocable ad nutum. Toutes les dispositions qui faisaient obligation à la France de recevoir un étranger sont déclarées nulles et non avenues, sans exception, notamment le droit d’asile et le regroupement familial, mais aussi les règles de l’Union européenne dont bénéficient les ressortissants de pays membres, comme les Romanichels venus de Roumanie ou d’ailleurs.

Sexto, tout étranger à qui une autorisation de séjour a été accordée peut être expulsé à tout moment de France par simple arrêté préfectoral, lequel met fin de plano à l’autorisation. Cet arrêté est un acte de gouvernement qui ne peut être contesté devant les tribunaux. Celui qui n’est pas parti de lui-même dans le délai fixé par l’arrêté devient un immigré illégal et il est traité en tant que tel.

Septimo, les immigrés illégaux, autrement dit les étrangers qui séjournent en France sans autorisation, sont réprimés sans faiblesse. Ces prétendus « sans-papiers » sont déjà des délinquants passibles d’un an de prison en vertu de la loi qui était en vigueur avant l’élection du nouveau président (article L. 621-2 du code des étrangers), mais celle-ci est renforcée : la peine de prison s’applique désormais à tous les cas, elle est portée à deux ans en cas de récidive et peut être assortie de la confiscation des biens. Les immigrés illégaux ne sont pas poursuivis, sauf exception, à la première interpellation, mais mis en détention administrative avant d’être expulsés manu militari ou relégués en Guyane si aucun pays n’accepte de les accueillir. Condamnés par le tribunal correctionnel, ils sont effectivement emprisonnés s’ils récidivent en revenant en France et sont ensuite expulsés après avoir exécuté leur peine de prison.

Octies, les immigrés illégaux ne bénéficient plus d’aucune aide. Ces hors-la-loi ne peuvent plus recevoir la moindre aide publique, sous quelque forme que ce soit (allocations, logement, école, soins…). L’aide médicale d’Etat est supprimée. En outre, les dirigeants d’association, les chefs d’entreprise et tous ceux qui fournissent un emploi, un logement ou une assistance quelconque à un immigré illégal, ne serait-ce qu’en s’abstenant de le dénoncer à la justice, sont systématiquement poursuivis par le procureur de la république au titre de l’article L. 622-1 du code des étrangers, qui prévoit une peine de cinq ans de prison, étant précisé que les exceptions instituées à l’article L. 622-4 sont abrogées, ou au titre de l’article 434-4 du code pénal qui punit de trois ans de prison le recel de preuves.Capture d’écran 2015-11-07 à 20.11.25

Troisième acte : départ de deux millions d’immigrés en cinq ans

 

Les progrès sont alors très rapides sur le front de l’immigration. Les immigrés illégaux sont nombreux à quitter la France d’eux-mêmes, n’y trouvant plus ni assistance ni emploi ni logement. Les autres sont expulsés.

Les immigrés en règle sont obligés de s’en aller quand leur autorisation de séjour est expirée ou si elle est rapportée. Sinon, ils rejoignent les rangs des immigrés illégaux, avec toutes les conséquences que cela implique.

Grâce à cette politique de salut public, le nouveau président réussit à faire partir de France deux millions d’immigrés en cinq ans.

 

 

Henry de Lesquen

 

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